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Le syndrome métabolique (SMet) est un trouble de santé qui, non traité,
peut augmenter grandement le risque de plusieurs maladies chroniques.
Vous n’en avez peut-être jamais entendu parler et, pourtant, vous pourriez en être victime à votre insu.
Ce n’est ni la cardiopathie, ni le diabète, ni l’obésité, bien que ces trois affections y soient associées.
C'est le diabète silencieux (Syndrome métabolique) partie 1.
Les médecins commencent à peine à le reconnaître : nous sommes devant une crise majeure de la santé.
Aujourd’hui tout le monde devrait se préoccuper de sa glycémie. Pas seulement quelques rares personnes.
« Suspectée depuis les années 30 à partir d'observations cliniques chez des patients diabétiques
puis approchée, dans les années 60, avec le développement du dosage radio immunologique de l'insuline,
la présence d'une insulinorésistance a été confirmée au cours des 20 dernières années par différentes
méthodes d'évaluation plus ou moins performantes. D'abord objectivée chez le sujet obèse et/ou
diabétique de type 2, la diminution de la sensibilité à l'insuline peut, en fait, toucher une population
beaucoup plus large. Le concept d'insulinosensibilité a pris une importance considérable lorsque Reaven,
en 1988, attira l'attention sur le rôle de l'insulinorésistance dans différentes pathologies.
Ainsi naquit la notion de syndrome métabolique ou syndrome X caractérisé par l'association de
différents facteurs de risque cardio-vasculaire (dont la diminution de tolérance au glucose,
l'hypertension artérielle et les dyslipidémies), tous en relation avec une insulinorésistance qui
constitue le fondement même du syndrome. Même si la voie de signalisation de l'action de l'insuline
paraît particulièrement complexe et le déterminisme de l'insulinorésistance encore largement méconnu,
il est important de développer des stratégies, pharmacologiques ou non, pour améliorer
l'insulinosensibilité en cas de résistance à l'action de l'hormone.
Cette approche devrait permettre, non seulement d'assurer un meilleur contrôle glycémique en cas de
diabète de type 2, mais encore d'améliorer le pronostic cardio-vasculaire des patients de plus en plus
nombreux, diabétiques ou non, porteurs du syndrome métabolique.»
« L’insulinorésistance est devenue, en quelques années, un concept essentiel en médecine.
Même si son déterminisme reste encore imparfaitement connu, la diminution de la sensibilité à
l’insuline est manifestement associée à des pathologies importantes et en conditionne, au moins en
partie, le pronostic. Celles-ci, comme l’obésité, le diabète de type 2 ou l’hypertension artérielle,
sont des maladies en grande partie liées au mode de vie de la société moderne favorisant la sédentarité
et les dérives alimentaires. Leur prévalence est d’ailleurs en nette augmentation dans tous les pays
industrialisés de telle sorte que l’Organisation Mondiale de la Santé n’hésite pas à parler de
véritable “épidémie"..»
https://orbi.ulg.ac.be/bitstream/2268/12156/1/le%20concept%20inulinosensibi.pdf
Notre goût effréné pour les aliments qui font grimper la glycémie a entraîné une véritable
épidémie d’insulinorésistance, que l’on peut définir par une incapacité de l’organisme à gérer les
pics glycémiques lorsque la demande est trop forte ou sur une longue période de temps.
C’est comme jouer au yoyo avec votre glycémie et il y a malheureusement des conséquences sur tout
l’organisme humain, vos organes, vos artères, votre cœur et votre tour de taille.
L’insulinorésistance est associé à divers problèmes graves allant de la cardiopathie aux pertes
de mémoire en passant par le diabète (type 1 et type 2) et surtout « le diabète silencieux »,
comme tous et chacun le sait lorsqu’une maladie éclos au grand jour c’est qu’elle a déjà fait ravage
à l’intérieur avant, donc vous pourriez effectivement déjà en souffrir.
Le nombre de personnes souffrant de diabète a augmenté considérablement ces dernières années.
Les décès liés à cette maladie ont atteint 1.5 millions en 2012 et l’Organisation Mondiale de la Santé
estime que le diabète deviendra la 7ème cause de mortalité à travers le monde en 2030.
Les diabétiques peuvent vivre plusieurs années sans s'apercevoir de leur hyperglycémie
(taux de sucre excessif, c'est-à-dire supérieur à 126 milligrammes par décilitre de sang, à jeun).
Or les complications du diabète peuvent être lourdes : infarctus cardiaque, accident vasculaire cérébral,
cécité, insuffisance rénale...
Par une simple prise de sang, en contrôlant le taux de sucre dans le sang.
A défaut, on découvre souvent un diabète lorsque les gens vivent avec des complications chroniques.
Des problèmes aux reins, des troubles de la sensibilité aux jambes, un infarctus...
Ces personnes sont atteintes du diabète depuis plusieurs années déjà, et leurs troubles auraient
peut-être pu être évités si la maladie avait été bien contrôlée.
Le dépistage du diabète avant l'apparition de symptômes constitue le seul moyen efficace avant de
souffrir des conséquences graves du diabète.
Il est recommandé aux personnes de plus de 45 ans, ou à tout âge en présence de facteurs de risque :
Heureusement on peut renverser le cours de l’insulinorésistance, car si le fait de mal manger la provoque, celui de bien manger peut la guérir. En plus c’est assez facile. En effet, les dommages ne se produisent pas instantanément ; des changements même modestes dans votre alimentation peuvent vous remettre sur la voie de la Santé et vous permettre de vous sentir plus alerte, plus vivant et plus énergique.
Lorsque vous avez besoin d’un petit remontant, que prenez-vous ? Une barre sucrée, des
craquelins, des raisins secs, ...? Ces aliments rapides se dissolvent rapidement dans votre
estomac et en un rien de temps se retrouvent dans votre circulation sanguine, inondant votre
organisme de glucose, et vous voilà prêt-e à démarrer au quart de tour. Le problème,
c’est que cet afflux ne dure pas.
Lorsque vous êtes arrivé au bout de votre énergie, vous avez faim de nouveau ; en fait vous
êtes littéralement affamé ! Et le cycle recommence ....jusqu’au diner où vous allez engloutir un
repas copieux pour parer à cette grande faim.
Dans la plupart des cas, l’organisme peut ramener à la normale une glycémie qui s’est élevée
excessivement après un gros repas. Elle ne reste élevée en permanence que chez les diabétiques qui
ne sont pas traités. Voilà pourquoi les médecins ont longtemps pensé que seuls les diabétiques avaient
à se soucier des effets de leur alimentation sur leur glycémie.
Aujourd’hui, nous savons qu’une élévation de la glycémie à la suite d’un repas peut à la longue
endommager l’organisme des personnes en santé, même si elle ne provoque jamais le diabète.
Bref, la glycémie n’est plus le sujet de préoccupation de quelques rares personnes ; nous avons tous
des raisons de nous en soucier, même si nous sommes minces et en santé, mais tout particulièrement si
nous faisons peu d’exercice et si notre taille s’arrondie par l’excès de poids.
En choisissant les bons aliments, bien sûr. Et en ne mangeant pas moins mais mieux. Évitez les régimes draconiens, ils n’apportent absolument rien à l’organisme et font plus de mal que de bien.
En principe, manger devrait calmer la faim, n’est-ce pas ? Eh bien, ça dépend.
Lorsque vous mangez, surtout des féculents et des sucres, les aliments sont convertis en glucose, le principal carburant de vos muscles ou de votre cerveau. C’est de l’énergie instantanée !
Mais un repas riche en féculents peut apporter à l’organisme plus de glucose qu’il n’en a besoin. En fait, il peut faire monter la glycémie deux fois plus que ne le ferait un repas plus sain.
La plupart du temps, la glycémie retourne à la normale une ou deux heures après le repas grâce à l’insuline, une hormone sécrétée par les cellules bêta du pancréas. L’insuline envoie à l’organisme le signal qu’il doit laisser entrer le glucose dans les cellules afin qu’elles puissent s’en servir comme carburant, et qu’il doit entreposer le reste dans les muscles.
Mais si par exemple vous mangez une grosse portion de frite avec une tranche de pain, votre organisme fait soudain face à un apport important de glucose ; il réagit alors en sécrétant d’énormes quantités d’insuline. Si vous êtes en surpoids, il pourrait en sécréter encore plus.
Toute cette insuline en trop fait baisser considérablement votre glycémie et la maintient à la baisse tant qu’elle continue d’agir, parfois pendant de longues heures. Résultat : vous tombez d’inanition (Mourir de faim), comme si vous n’aviez rien mangé depuis des lustres.
Normal, car votre organisme réagit à cette baisse de la glycémie en sécrétant des hormones qui élèvent les taux sanguins de sucres et de graisses (celle-là même qui pourraient provoquer une crise cardiaque). Votre cerveau vous envoie donc un signal que vous avez faim, même si vous avez absorbé plus de calories que nécessaire.
Le signal de la faim est provoqué non seulement par une glycémie basse, mais aussi par une glycémie qui descend rapidement.
Un repas équilibré fait augmenter le taux de leptine, une hormone qui calme la sensation de la faim, et abaisse le taux de ghréline, une hormone qui stimule la faim.
Des études ont démontrées que les personnes ayant pris un déjeuner ou un dîner riche en glucides rapides absorbaient 500 calories de plus dans les 5 heures suivantes que ceux dont l’alimentation était plus équilibrée.
Dans d’autres études, les différences étaient moins marquées, mais on parle tout de même de 150 calories en plus.
Même 100 calories de plus par jour font toute la différence entre prendre du poids et en perdre et ont un impact sur votre Santé en général.
En plus de produire un surcroît d’insuline après un repas copieux qui fait grimper la glycémie, l’organisme cesse de brûler les graisses, car il lui faut d’abord utiliser tout ce glucose en trop. Résultat : votre tour de taille augmente. Or, cette graisse sur votre abdomen nuit à votre santé.
En évitant les fluctuations marquées de la glycémie, vous aurez moins de mal à perdre ce surplus de graisse.
Une alimentation qui met à mal la glycémie augmente le risque d’une crise cardiaque : obstruction des artères, hypertension et inflammation.
L’hyperglycémie produit des formes instables d’oxygène appelées radicaux libres ; ces molécules endommagent les artères, affectant la pression artérielle et favorisant la formation de dépôts de cholestérol sur les parois des artères.
Le surcroît d’insuline que l’organisme doit produire pour maîtriser la glycémie a également des conséquences : élévation de la pression artérielle, formation de caillots sanguins dangereux et inflammation. Tout cela contribue à augmenter votre risque de cardiopathie.
À la longue, la consommation d’aliments qui suscitent une forte réponse glycémique provoque également une baisse du taux de cholestérol HDL (le « bon ») et une élévation du taux de triglycérides (des gras qui sont toxiques pour les cellules), ce qui accroît davantage encore le risque de cardiopathie et d’arrêt cardiaque.
Heureusement, l’inverse est vrai : plus votre alimentation ménage votre glycémie, plus elle ménagera également votre cœur. Diverses études ont permis d’observer que, chez les personnes dont l’alimentation faisait le moins fluctuer la glycémie, le taux de cholestérol HDL (le bon) était élevé, celui des triglycérides était faible, et les crises cardiaques étaient nulles.
Vous ne regarderez plus votre frite et votre pain hamburger de la même façon à votre prochain « fast food »!
La bonne nouvelle est que les médecins de famille peuvent diagnostiquer le syndrome métabolique et le traiter grâce à un programme d'exercice et de saine alimentation qui a fait ses preuves.
Source:
AUTHORITY NUTRITION Can Low-Carb Diets Cure The Biggest Health Problems in The World? http://authoritynutrition.com/can-low-carb-cure-health-problems/
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Esposito K, Pontillo A, et al. Effect of weight loss and lifestyle changes on vascular inflammatory markers in obese women: a randomized trial. JAMA. 2003
David C. Klonoff, M.D., FACPThe Beneficial Effects of a Paleolithic Diet on Type 2 Diabetes and Other Risk Factors for Cardiovascular Disease.J Diabetes Sci Technol. Nov 2009
Microalbuminurie Marqueur de risque cardiovasculaire tous azimuts Dr H. Raybaud http://www.esculape.com/biologie/microalbuminurie.html
Silva FM, Steemburgo T, de Mello VD, Tonding SF, Gross JL, Azevedo MJ. High dietary glycemic index and low fiber content are associated with metabolic syndrome in patients with type 2 diabetes. J Am Coll Nutr. 2011
Cameron et al. The metabolic syndrome: prevalence in worldwide populations. Endocrinol Metab Clin North Am, 2004
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